2006/09/06

Much ado about nothing

Le gouvernement fédéral s'attend à une victoire du PQ aux prochaines élections québécoises? Je ne vois pas pourquoi on en fait tout un plat. Le rapport a été donné au ministre en février dernier. Tout observateur politique averti peut nous dire sans se tromper que six mois, c'est une éternité en politique. Aussi bien dire que février 2006 faisait partie du dernier siècle.

Et si j'étais le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, je regarderais plutôt ma situation au lieu de celle de Jean Charest. Les Conservateurs sont beaucoup plus fragiles que les Libéraux du Québec qui sont encore à leur premier mandat. Jamais depuis la Deuxième guerre mondiale l'électorat québécois n'a pas donné un deuxième mandat à un gouvernement. Les Conservateurs fédéraux ont quant à eux été éjecté du pouvoir après seulement 9 mois en 1979, alors que le Parti libéral n'avait pas de chef. Les parallèles sont drôlement faciles à faire avec aujourd'hui.

À lire cette manchette en première page de La Presse hier, on peut voir qu'au lendemain d'un long congé, c'est habituellement un slow news day.

Aucun commentaire: