Par contre, il existe une trame sonore au roman, à travers les pièces musicales abordées par le héros:
- Pink Floyd - Interstellar drive
- Nine Inch Nails - Ruiner
- Simple Minds - Belfast Child
- New Order - Blue Monday
- U2 - Where The Streets Have No Name
- Joy Division - Love Will Tear Us Apart
- The The - Infected
Mais avant de commencer ce volumineux ouvrage, je me suis tapé deux petits livres. D'abord, Les anglicismes dans la vie quotidienne des Québécois, de Jean Forest. Je pensais que c'était simplement un livre de français, mais c'est une charge idéologique contre la manière dont les Québécois d'aujourd'hui parlent. Je suis d'accord que notre niveau de langue parlée est pitoyable, sans parler du niveau de notre langue écrite, sauf qu'à un certain moment, il faut arrêter de se dénigrer et de ridiculiser nos aïeux. Nos pères ne sont pas plus cons parce qu'ils disent un wrench au lieu d'une clef anglaise. C'était comme ça à l'époque. Et il y a en plus un chapitre entrier sur le visage anglais de Montréal. Quelle hérésie! À écouter l'auteur, il faudrait remplacer tous les noms de rues à consonnance anglaise. Il compare Montréal à Alger, à Paris. Moi je compare l'auteur à un Serbe du Kosovo. Sans dramatiser -retenez vos courriels - le nettoyage ethnique, ça commence comme ça, un peu justement comme les Anglais ont fait avec nous après la Conquête. En changeant les noms des rues, des villes, et la population locale perd son miroir. Mais en 2006, je crois que les noms étrangers font tout le charme et la beauté de Montréal. Et je pense aussi qu'on a d'autres chats à fouetter que de changer le nom de la rue Sherbrooke en Rue du Général de Gaulle. Anyway, je me perd mais on pourrait traduire ce livre par J'aime plus le français que les francophones eux-même.
Le deuxième livre, que j'ai dévoré, est Délit d'opinion - chroniques d'humeur et rien d'autre, la recension des chroniques de François Parenteau, membre des Zapartistes et chroniqueur congédié de Radio-Canada. Effectivement, je peux comprendre que certaines de ses chroniques aient été mal reçues par les grands patrons de la SRC car certaines sont borderline éditoriales. Mais je trouve très ironique que ce soit les Libéraux fédéraux qui aient commandé son congédiement selon la rumeur, car Parenteau aurait été un formidable allié objectif dans leur campagne contre les Conservateurs. Bref, un bon livre, des billets punchés, bien écrits, équilibrés, même quand on ne partage pas la même idéologie politique que Parenteau.
Ce que j'écoute: bof, pas grand chose on dirait. Et non, je n'ai pas acheté le dernier CD de Pierre Lapointe. Ce genre d'unanimisme m'agace. Ce qui est drôle par contre, c'est que mon frère va le voir en spectacle la fin de semaine prochaine. Et il ne connaît personne qui est emballé la chose. Tout le monde pense que ça va être plate. Il faudrait que je réécoute son premier CD pour voir si c'est vraiment plate. Il me semble que non mais il faut avouer que ça ne doit pas trop rocker quand même.
Ce que je bois et ce que je mange: Je me suis enfilé un gros spaghetti hier avec mes filles. Ma sauce a mijoté une bonne partie de l'après-midi. Des champignons, mais pas d'olives noires, comme dans la chanson de Mara Tremblay, Le Spaghetti à Papa. Ça ne vous émeut pas? Attendez de vous divorcer :-).
Avec un petit Monasterio de Las Vinas Reserva carinena 2000 (14.30$). Dans mes mots, je vous dirais que le premier verre était excellent -j'avais probablement soif- mais que le deuxième grinçait. C'est assez détaillé comme sensation hein? Et dire que j'ai envoyé mon cv à la SAQ.
Ce que je regarde: C'est fait. Je viens de me taper dans les deux derniers mois l'intégrale de The Sopranos. J'ai adoré. Je suis un inconditionnel de cette série. Bien que tous les personnages soient des tueurs, certains inconsciemment, la réalisation et l'écriture de cette série développe une histoire où ils deviennent tous attachants. James Gandolfini, en boss dela famille, est époustouflant par ses mimiques, ses expressions, ses colères, ses he don't typiquement jerseyiens. On dirait un général assiégé dans son bunker. Et ce bunker, c'est sa vie. Ses capos, sa femme, ses enfants, son psy, ses maîtresses, ses associés, sa soeur, son oncle, sa mère, tout le monde est sur son dos. Je me demande bien comment il finira. Les rumeurs disent qu'il sera tué mais par qui? Les paris sont ouverts. Moi je pense qu'il virera sa veste, pour sauver sa "vraie" famille du déshonneur.
3 commentaires:
Je me suis essayé sur Babylon Babies de Maurice G. Dantec mais j'ai arrêté au tiers, trop long, manque de rythme et, surtout, quel étalage de vocabulaire inutile et nerd ! Pierre Lapointe, les tounes sont bonnes, vraiment bonnes, mais Malajube, c'est mieux. Cependant, le best, c'est Mononc Serge, Serge Blanc d'amérique. Inimittable. Imbattable. je chante pour les morons. Yeah.
Franky-O
Dantec, c'est fini. J'ai lâché à la page 471 (sur 568). Quel gâchis! Un roman si bien commencé, dans un univers si bien imaginé. On dirait que l'auteur s'est mis à fumer joint après joint jusqu'à la fin du livre.
tout à fait d'accord, Dantec ne fait aucun effort de clarté. Dommage...
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