2006/10/03

Unload excess baggage

Course à la chefferie du PLC maintenant. En tant que bachelier en sciences politiques, les courses à la chefferie m’ont toujours impressionné. Je respecte beaucoup le processus, même lorsqu’il est teinté d’irrégularités. Je crois que les partis politiques sont souvent tentés par la facilité d’un ‘’couronnement’’. Souvent, le ministre le plus populaire du gouvernement s’approprie le leadership du parti par défaut alors que les autres prétendants s’écrasent devant la possibilité de briser l’unité du parti. Les luttes intestines demeurent et sont souvent plus vicieuses que les affrontements directs d’une longue course.

Mais pourquoi conserver cette illusion de l’unité à tout prix? Selon moi, il faut briser l’unité d’un parti une fois de temps en temps. Pourquoi? Pour renouveler les forces vives, attirer d’autres gens, couper les ponts avec le passé, ‘’unload excess baggage’’ comme l’écrivait le Globe & Mail en fin de semaine (ne vous inquiétez pas, cela ne vient pas de Jan Wong).

En organisant des courses au leadership, on mélange des factions, on rassemble les forces. Par exemple, des Martinites se retrouvent aux côtés des Chrétienites dans le camp de Michael Igniatieff. Un peu paradoxal non? Peut-être,mais pensez-vous que le PQ serait plus mal en point si Duceppe, Marois et Boisclair se seraient affrontés lors d’une vraie course au leadership avec délégués, débats et convention? On aurait au moins parlé du PQ pendant une semaine, comme c’est le cas présentement pour le PLC.

Aucun commentaire: