2005/12/14

La télé vs le cinéma

Extrait du Globe and Mail du 19 novembre où deux critiques discutent des mérites de leur média préféré respectif:

''Actually, even good TV drama doesn't absolutely need to be watched, but just listened to. Try this experiment. Turn up the sound on The Sopranos, then leave the room, and you'll still be able to follow the narrative thread. Try the same thing with Sofia Coppola's Lost in Translation or Gus Van Sant's Last Days and you'll get completely disoriented in a matter of seconds. The difference is basic. Any film director worth the name uses the camera to advance and shape the story. Plot is just one component of the whole piece.''

ainsi que

''Yes, I will watch Da Vinci's Inquest, and hope that it's more appetizing than the cold porridge I've come to expect from most TV fiction on most of my 406 channels most of the time. I'll watch because I dearly want television to start living up to its promise. Just as dearly, I want film to stop sliding away from its potential. But for now, on balance, I'll take my chances at the big screen any night. How sad I won't see you there.''

Vous devinerai que ces deux extraits sont ceux du critique de film. Instinctivement, j'aurais tendance à me ranger derrière le cinéma. Pour plusieurs raisons:

* Je suis un anti-TV primaire. Pour moi, une télé ouverte, c'est un trou noir qui aspire tout: la conversation, l'attention, le silence.
* Curieusement par contre, on parle souvent pendant que la télé est ouverte mais pas pendant un film. Peut-être qu'inconsciemment, on sait fort bien que la télé elle-même est ambiante, tel le son des voitures pour quelqu'un qui habite au deuxième étage de la rue Sainte-Catherine. Il faut vivre avec et malgré.
* Comme il est écrit dans la deuxième citation, 500 canaux, c'est trop. Trop d'inepties. Trop de traductions délocalisées. Trop de voice-over de Paul Beauregard. Trop de spécialisations. Trop de biographies. Trop de reality. Trop de news. Trop de NASCAR.
* Les émissions de télé vieillissent mal par rapport aux films. Je suis certain que dans 10 ans, le navet Dukes of Hazzard sera moins mauvais que la série originale aujourd'hui, pour ce que nous en voyons au début du DVD du film de 2005. La silhouette de Jessica Simpson restera à jamais implantée dans l'imaginaire du ''cinéphile'' mâle, au même titre que le fameux poster de Farrah Fawcett en camisole rouge.
* Le ratio excellence/médiocrité est trop bas pour la télé. Pour chaque bon télétoman ou bonne télésérie, il y a 15 nullités, dont plusieurs shows de chaises insipides. Du côté du cinéma, si on exclut les films d'Ashton Kutcher, le ratio tombe à 1 pour 12. Mais je crois que pour le cinéma, il y a le choix du genre qui entre en ligne de compte. The Fantastic Four n'est pas un grand film mais un bon divertissement. Je crois que pour la télé, les attentes sont apathiques. On regarde ce qu'il y a parce que souvent, il n'y a rien d'autres, même à 500 canaux.
* Vrac TV (tous les parents ici vont comprendre).
* Les films ont un début, un déroulement et une fin, tout ça en 120-150 minutes à peu près. À la télé, il y a des téléromans qui n'ont ni un, ni l'autre et je pense principalement à Mon Meilleur Ennemi, probablement le pire téléroman de l'histoire de la télévision québécoise.
* Après 5 heures de télé conventionnelle, l'homme est près de l'abrutissement total. Il ne lui reste qu'à aller se coucher. Tandis qu'après 2 films par exemple, il lui reste une culture, même si ces deux films ne sont que de pures productions hollywodiennes. Il les a vu. Qui se souvient de l'Or du temps? Par contre, plusieurs personnes se souviennent de Deux femmes en or...

Cela dit, il existe tout de même d'excellentes émissions de télé, les américaines The Sopranos et 24h pour n'en citer que deux, Les Invincibles aussi, Omerta, La Petite Vie. Mais en général, est-ce que notre cinéma est supérieur à notre télé? Je pense que oui, malgré le retour à la terre actuel. Mais me diront les pro-tv, que dire de Star Académie, de Loft Story, de Tout le monde en parle? Est-ce bien de notre télé dont il s'agit?

2005/12/12

Les partielles: tout le monde gagne.

À l'heure où j'écris ces lignes, le PLQ se dirige vers la victoire dans son château-fort d'Outremont mais se dirige vers une cuisante défaite dans le très francophone comté de Verchères. Le porte-étendard péquiste Stéphane Bergeron est un député qui obtenait ces dernières années les plus grandes majorités lorsqu'il était pour le Bloc québécois.

Ce résultat n'est donc pas vraiment surprenant, d'autant plus que les élections partielles sont rarement favorables au gouvernement car la grogne populaire est souvent canalisée lors d'un vote sans conséquences réelles puisque le gouvernement est confortablement assis sur une majorité de sièges.

Par contre, on pourrait parler de victoire morale pour le PQ dans Outremont où le péquiste a fait une lutte réelle à une vedette du PLQ, l'ex-président du Fond de Solidarité de la FTQ, Raymond Bachand. Un score de 35% est honorable dans les circonstances pour l'Oppositio même s'il ne faudrait pas prendre cette performance pour une tendance de fond, étant donné la participation très décevante à cette élection. Qui n'ont pas voté? Des étudiants sans aucun doute, mais aussi beaucoup d'électeurs urbains qui n'ont pas été rejoints par la campagne et qui sont probablement trop occupés pour aller voter un lundi. Ces absents votent souvent pour le PLQ comme on le sait, puisque ce parti a détenu ce siège lors des 70 dernières années. Et étant donné la victoire probable, plusieurs ne se sont pas donnés la peine de se déplacer pour voter.

Quels sont les conséquences de ce match nul? Pour le PLQ, un remaniement ministériel est certainement dans l'air au printemps. Il faut faire entrer M.Bachand au Conseil des Ministres et il faut croire que ce ne sera pas au Ministère de l'Environnement mais dans un poste à caractère économique. Une jeu de chaises musicales est à prévoir et si j'étais Mme Théberge, je profiterais de la chaleur de ma limousine cet hiver.

Pour le PQ, comme je l'écris auparavant, l'élection dans Verchères n'était qu'une formalité, d'autant plus que c'était l'ancienne circonscription de Bernard Landry. Par contre, le résultat d'Outremont doit porter à réflexion pour André Boisclair. Si on ajoute les 5% du Parti Vert et les 8% de l'Union des Forces Progressistes, on s'approche solidement du candidat libéral. Lors des prochaines élections générales, une telle division du vote pourrait être fatale dans une dizaine de comtés, surtout urbains. Pour M.Boisclair, comment récupérer les votes des partis de gauche ou à tout le moins, la partie la plus centriste et neutraliser la frange la plus radicale?

À première vue, le plus grand perdant de ces partielles est Mario Dumont. Même si le résultat d'Outremont est catastrophique (moins de 2%, comme le lait), cette circonscription urbaine et multi-ethnique n'est vraiment pas le type de comté où l'ADQ pourrait faire des gains importants. Dans Verchères cependant, le résultat est beaucoup plus reluisant où les 10% de la candidate adéquiste placent le parti à portée du PLQ qui ne recueille que 17%. Avant de remporter un siège, il faut d'abord s'imposer comme solution de rechange et Verchères représente justement un type de comté prenable pour l'ADQ où la banlieue, le monde rural et les parcs industriels se côtoient. Donc les résultats ne sont pas si noirs pour M.Dumont.

Donc le PLQ est content, M.Bachand est élu et l'autre comté n'était gagnable. Le PQ est content parce qu'il a chauffé le PLQ dans Outremont. Et l'ADQ a chauffé le PLQ pour la 2e place dans Verchères et l'autre comté n'était pas gagnable. Alouette tout le monde est content, donnez-moi un Blackberry et je ferais tout un spin-doctor!

Le monopole de la LNI?

Premièrement, avant d'aller plus loin, j'aimerais tout de suite affirmer que je trouve les publicités libérales absolument insipides, idiotes et abjectes. On croirait voir un scandale des commandites de 30 secondes. ''L'humour marche fort au Québec, alors on va faire de l'humour dans un publicité et les gens vont voter pour nous''. Et dire que la ''pauvre'' compagnie publicitaire ne pourra pas être payée deux ou trois fois pour cette pub, éthique oblige.

Cela dit, je ne peux par contre que défendre le Parti libéral dans la controverse du jour sur l'utilisation du concept d'improvisation et par le fait même, de Ligue d'improvisation avec tout le décor conceptuel que cela comporte. Le co-fondateur de le LNI n'en a pas dormi de la nuit? Le pauvre monsieur avait le sommeil léger à mon avis, non pas à cause de la soi-disante utilisation frauduleuse de ''30 ans de travail'', mais plutôt face à la perspective d'un backlash à la Raymond Lévesque-Lucien Bouchard-Pierre-Marc Johnson de la part de ses amis souverainistes. Sans le vouloir, un Traître des Bleus a donné des munitions à l'équipe honnie des Rouges?

Si le Bloc avait loué les décors dans les mêmes circonstances, est-ce que M.Leduc s'objecterait aussi vivement? J'en doute fort. Et selon les informations fournies par les médias couvrant l'affaire, le Théâtre de la LNI a loué le décor sans demander aux emprunteurs ce qu'ils voulaient en faire. Une fois les décors loués, les publicités tournées et la campagne publicitaires lancée, n'est-il pas un peu tard pour s'apercevoir que l'utilisation du concept de LNI n'est pas celle que l'on aurait souhaitée?

À la limite, je pourrais comprendre que M.Leduc s'oppose à toute récupération du concept de la LNI à des fins politiques ou partisanes mais au risque de me répéter, si c'était le Bloc ou le PQ, aurait-il aussi dénoncé la situation? Si j'étais parano, je dirais que ça sent l'arnaque à plein nez. Laissons le PLC tourner ses publicités avec nos décors et ensuite dénonçons-les avec ferveur, pleurs et grincement de dents.

Je me demande si Ding et Dong ont demandé à la LNI avant de parodier leur ''sport'' dans leur sketch sur la LUI, la Ligue (H)Umaine d'Improvisation. Ou si les auteurs de Ramdam ont demandé à M.Leduc avant de faire jouer leurs ados dans la ligue de leur polyvalente. Interprétation juridique à part, l'improvisation fait partie du paysage culturel québécois depuis 30 ans et je ne pense pas que la LNI détient un monopole sur le concept, d'autant plus qu'elle loue les décors à quiconque sans vraiment s'informer de leur utilisation.

2005/12/08

Common people (version de Capt. Kirk)

She came from Greece,
she had a thirst for knowledge.
She studied sculpture at Saint Martin's College.
That's where I caught her eye.

She told me that her Dad was loaded.
I said, in that case I'll have a rum and coca-cola.
She said fine, and in thirty seconds time she said,

I want to live like common people.
I want to do whatever common people do.
I want to sleep with common people.
I want to sleep with common people, like you.

Well, what else could I do?
I said, I'll see what I can do.

I took her to a supermarket.
I don't know why,
but I had to start it somewhere, so it started there.

I said, pretend you've got no money.
She just laughed, and said oh you're so funny. I said, yeah?
Well, I can't see anyone else smiling in here.

Are you sure you want to live like common people?
You want to see whatever common people see?
You want to sleep with common people?
You want to sleep with common people, like me?

But, she didn't understand,

[Jackson]
She just smiled and held my hand.
Rent a flat above a shop.
Cut your hair and get a job.
Smoke some fags and play some pool.
Pretend you never went to school.
But still, you'll never get it right.
When you're lying in bed at night
watching roaches climb the wall,
if you called your Dad he could stop it all.Yeah.

[Shatner]
You'll never live like common people
You'll never do whatever common people do.
You'll never fail like common people.
You'll never watch your life slide out of view,and dance and drink and screw

[Jackson and Shatner]because there's nothing else to do.

[Shatner and Chorus]
Sing along with the common people.
Sing along, and it might just get you thru.'

[Chorus]
Laugh along with the common people.

[Shatner and Chorus]
Laugh along, even though they're laughing at you

[Shatner]
and the stupid things that you do'
cause you think that poor is cool.

[Jackson]
Like a dog lying in a corner,
they'll bite you and never warn you.Look out.

[Shatner]
They'll tear your insides out'cause everybody hates a tourist.

[Jackson]'Cause Everybody hates a tourist,
especially one who think
sit's all such a laugh.

[Shatner]Yeah, and the chip stains' grease
will come out in the bath.

[Shatner and Jackson]
You will never understand
how it feels to live your life
with no meaning or control
and with nowhere left to go.
You're amazed that they existand
they burn so bright,
while you can only wonder why.
Rent a flat above a shop.
Cut your hair and get a job.
Smoke some fags and play some pool.
Pretend you never went to school.
But still, you'll never get it right.
'Cause When you're lying in bed at night

Shatner]
watching roaches climb the wall,
if you called your Dad he could stop it all.
Yeah.You'll never live like common people

[Shatner and Jackson]
You'll never do what common people do.
You'll never fail like common people.
You'll never watch your life slide out of view and dance and drink and screw
because there's nothing else to do.

[Chorus]I want to sing with common people, like you.
I want to sing with common people, like you.
I want to sing with common people, like you.

2005/12/07

Si j'avais une Chrysler 300, ça changerait ma vie (version hip-hop)


Outta control_50 cent featuring Mobb Deep
We Will Be Burning_Sean Paul
Lose Control_Missy Elliot feat.Ciara & Farman Scoop
Put Your Lighter Up_Lil' Kim
Slippin'_Lil'Kim
Here We Go Again_The Game feat.Dr.Dre
No Stings_Lola ****
We Can Make It Better_Kanye West feat. Talib Kweli Q-Tip & Common
Run It_Chris Brown
Touch it_Busta Rhymes
Clockwork_Juelz Santana
Girls, Cash, Cars_Camron'
Kryptonite_Big Boi feat. Purple Ribbon Allstars
Random_Lady Sovereign
Oh Yes_Juelz Santana
We Belong Together (remix)_Mariah Carey feat. Jadakiss & Style P
Shake it off_Mariah Carey feat. Jay-z & Young Jeezy
9 to 5_Lady Sovereign
Get Throwed_Bun B feat.Pimp C z-ro, Young Jeezy & Jay-z
Sad arse strippa_Lady Sovereign

la version alternative est à venir. Any suggestions?

Moby Dick

''Ainsi, Achab pouvait espérer trouver sa proie, non seulement grâce au juste choix de l'époque et du lieu de séjour du cachalot en des territoires alimentaires déterminés mais il pouvait même espérer l'y croiser, grâce à la subtilité de ses calculs, en traversant les vastes étendues qui séparent ses zones.''

Je trouvais la citation belle. Elle ne provient pas de Moby Dick de Herman Melville, mais dans un roman policier de Fred Vargas, Debout les morts.

Qu'est-ce que cela veut dire? Je ne sais pas. Mais pourrait-on faire un lien entre le Capitaine Achab et les chefs des 4 partis fédéraux, l'insaisissable baleine étant l'électorat?

Oh non, c'est vrai. Pour Duceppe et l'électorat québécois, on devrait plutôt parler de homards...

2005/12/01

Québec Évolution

(des Annales Anarchiques)

Le blues me guette. Anyway, les femmes sont toutes jalouses du blues, surtout ceux qui ne passent pu dans la porte. J'm'en allais l'aute jour sur la 20 et j'ai arrêté, décrissé, dans un bar sur le bord. J'ai eu un roadhouse blues. Arrivé à Montréal, on était dix mille sur la rue St-Paul, j'avais le blues de la métropole. Il faut que j'arrête de parler ainsi, ça s'en vient fleur bleue. Labatt Bleue, je t'aime, légère ou pas.

Ginette, t'as mis de la brume dans mes lunettes, t'as fait de moé un animal. Fais-moi sauter dans ta piscine Citadelle, Michelle-ma-belle. Ce sont des mots qui vont bien ensemble, dans un Québec souverain. Seul sur le sable, les yeux du coeur. Je suis plus sensible à la publicité. Cochez oui, cochez non. Incognito. Unisons-nous, gens du pays. C'est l'temps d'une dinde.

Pour un instant, j'ai oublié mon oncle Hector qui est revenu d'Acapulco. J'ai pensé à toi, et même un peu plus, j'ai rêvé d'une journée d'Amérique. Pied-de-poule. Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de blondes, ni de poissons. Bye-Bye mon cowboy! Sauvez mon âme car le rouge est une couleur passion. J't'aime comme un fou, ouindi-ouindi, ouindi-ouindi-ouin-ouin, mais les tiennes où sont-elles? Ma blonde m'aime, lavez-lavez the Box. I want to pogne. L'impoésie, c'est zéro. Merci Félix!

Questions sans réponses

Vous ne le savez peut-être pas mais j'ai un bac en sciences politiques de l'Université Laval. Durant les cours, pendant que certains étudiants -qui sont devenus par la suite journalistes de Radio-Canada- prenaient beaucoup de notes et posaient des questions beaucoup plus portées sur l'étalement de leur propre savoir que sur la quête ultime d'un réponse véritable, je griffonnais des niaiseries avec mes collègues du fond de la classe.
À la fin de notre parcours académique, toutes ces pensées ont été colligées dans une chemise sous le nom d'Annales...(trop grivois pour être écrit ici). J'ai rebaptisé le recueil, Annales Anarchiques.

Voici un texte écrit un mercredi après-midi, à la fin des années '80 (c'est plus in que le début des années '90):

Comment Madame X ne s'aperçoit-elle pas qu'elle est plate à mort?

Combien d'eau boit-elle dans une année?

Sait-elle qu'elle dut des ''ehhhhh'' à chaque groupe de 2 mots?

Sait-elle que 80% , et même plus, des étudiants la méprisent?

Sait-elle que je me paie sa tête à chaque cours?

A-t-elle des actions dans un journal quelconque?

Lit-elle Châtelaine?

Connait-elle la franc-maçonnerie?

Sait-elle que l'on nage dans l'abstrait?

Pourquoi enseigne-t-elle?

Comment est-elle arrivée à ce poste prestigieux?

Pourquoi tout le monde a le goût de crisser son camp pendant le cours?

Pourquoi fait-elle des ateliers de discussion dans le cours?

Je la haïs.

La télé de force

''-Vous puez le dogme rassis! Vous flattez des consciences contentes de jésuites gras sous vos airs casseurs et de défonceurs! Vous croyez ce que vous dites comme si vous étiez inspirés par l'Esprit-Saint! Vous me faites marrer! Curés! Curés! Curés! Tout ce que me donne vos sermons, c'est l'envie de faire le contraire! Votre paradis rempli d'intellectuels engagés, de lécheurs d'intellectuels engagés, de Chinois tous habillés pareil, de forcenés de la pollution, je veux pas y aller, je crèverais d'ennui. Vos saints me dégoûtent tellement de votre bien qu'ils me donnent envie de faire votre mal! Dites-moi ce qu'il faut faire pour être damné par les petits cons pontifiants de votre espèce...que je le fasse...tout de suite.'' (p.198-199)
-Réjean Ducharme, L'Hiver de force, Gallimard, Paris, 1973

Je ne sais pas où l'auteur a pu trouvé l'inspiration pour un tel fiel. En 1973, Tout le monde en parle n'existait pas pourtant...