Le Revue du Wouère, vu par un 450.

page 4...encore une fois, Wilco me tente mais je suis cassé comme un clou, à défaut d'être bientôt barré tout-partout.
page 6...The Cult, non mais ça doit-tu être has been comme show? Par contre, sur la même page, Be your own pet, ça sonne drôle en français.
page 11...je pensais que c'était une joke. Le gars est pareil, coliboire. On est loin des avant-après à la fin de Penthouse.
page 14...Top Ten des sonneries: toujours intéressant pour downloader des tounes complètes, quand on est à court d'idées.
page 17...Changeons le Québec avec Mario Dumont? Non, avec Deepak Chopra. Vous n'êtes pas dans le monde...le monde est en Vous. Sans commentaires.
page 19...System of a down: pfffft.
page 21...les idées fraîches, commanditées par Mentos. Moi, j'aimais mieux leurs pubs télévisées.
page 23...Samantha Fox. Grrrrrrrr.
page 27...La Quincaillerie...j'adore le nom de ce bar. Il se prête à une confusion voulue. Amoureusement: Salut, chérie, j'ai des commissions à faire à la quincaillerie. Tu te pousse furtivement et tu reviens trois heures plus tard, ben pompette.
page 28...Woodstock en Beauce. Moi c'est Charlebois que je voudrais voir. Y avait les ongles de Fu Man Chu, Y avait ses yeux gros comme des choux.
page 48..Sylvain Larocque, tueur à gags: pfffft.
page 53...Syndic de faillite. Est-ce qu'il offre des deux-pour-un?
Dernière page: American Apparel: j'aime leur éthique commerciale...et leurs pubs bien sûr. :-)

Un pas de plus vers l'intelligence artificielle?

Enfin une nouvelle pour réconforter tous les John Wayne Bobbitt de la Terre. Des scientifiques travaillent maintenant à mettre au point un pénis artificiel. À lire ici dans La Presse. En effet, des urologues ont réussi à greffer un pénis artificiel à un lapin. Semble-t-il que la structure est la même que pour un pénis humain. Je suis tout abasourdi par le progrès avec un grand P, c'est le cas de le dire. Ce sont les lapines qui doivent être contentes. Par ici les amis, on se reproduit.

Au fait, connaissez-vous la boutade de Robin Williams au sujet de notre organe: Savez-vous pourquoi les hommes donnent un nom à leur pénis? Réponse à la fin. Et pour votre information, le mien est The Organ formerly known as my penis.









Réponse du gag: Parce que les hommes détestent que 99.9% des décisions soient prises par un inconnu.

Coquine coquille

Coquille (?) à la page 4 du cahier des Arts et Spectacles de La Presse du 25 mai 2006, version papier:

"Encore du mouvement à Caféine. Pour la saison estivale, c'est le trio formé de Marie Plourde, Julien Tremblay et Karyne Lefebvre qui nous réveillera au petit matin. Ce n'est pas la première fois que Marie Poudre apparaît à Caféine, car elle a déjà remplacé Chantal Lacroix et Marie-Soleil Michon."

Je vous le dit tout de suite, même si on parle de remplacement, la coquille n'est pas dans le dernier mot de cette citation où le M aurait été remplacé par un désopilant N.

Non, Marie Plourde a été débaptisée en Marie Poudre. Non-intentionnellement j'espère. À moins que le journaliste Hugo Dumas sache des choses que nous ignorons et il a commis un énorme lapsus.

Franchement, Marie, c'est pas parce que le chef du PQ le fait qu'il faut le faire aussi. J'espère que je me trompe. Maganer un si joli minois, c'est épouvantable (sortir avec Franco aussi mais bon, c'est une autre histoire).

Je me trouve drôle.

En attendant le boom en Santé

" Aux États-Unis, plus un médecin soigne de patients, plus il rapporte de l'argent à l'hôpital. Au Québec, plus un médecin opère, plus il coûte cher. La philosophie de la santé au Québec est malade. Même si le ministre dit que ça s'est amélioré, ce n'est pas le cas."

- Dr.Sylvain Genest, président de l'Association québécoise de chirurgie

On peut ne pas être d'accord avec les deux dernières affirmations de M.Genest, mais je crois que la première partie de son argumentation est inattaquable. Les salle d'urgences restent fermées parce que les budgets de l'hôpital sont respectés. Ce n'est pas 25$ par consultation (et 800 millions) qui changera quoi que ce soit à notre système de santé. La rareté et la gestion de cet état est au coeur de toutes les décisions administratives du système. Quoi que l'on fasse, il n'y aura jamais assez d'argent dans notre système de santé. Sous Bourassa, le système était sous-financé même si les finances publiques permettaient une certaine latitude. Aujourd'hui, l'État québécois consacre une part de plus en plus importante de son budget à ce poste de dépense et l'argent manque encore.

La solution? Trouver un système où jusqu'à un certain point, le privé subventionnerait le public et permettrait d'offrir plus de services. Jamais les contribuables n'accepteraient cela me diriez-vous? Pas si vite, les premiers babyboomers prendront leur retraite bientôt et je ne suis pas sûr que cette masse de gens, habitués à voir la société québécoise s'adapter à eux, endurera les interminables temps et listes d'attente. Plusieurs chose changeront à ce moment-là.

The Bazz is gone

C'est lorsque Marie-France Bazzo est partie en vacance cette été que j'ai compris comment elle était une grande animatrice de radio. Et pourtant, elle n'était pas remplacée par Éric Salvail, mais bien par Jean-François Lépine, un vétéran de Radio-Canada. Mais il manquait quelque chose. Une certaine curiosité dans la voix, une certaine anticipation pour les bonnes questions, des invités plus à l'aise. Je ne sais pas mais le remplacement de MFB n'était pas à la hauteur. C'est dommage et la course s'amorce tout de même pour remplacer l'animatrice.

Je ne suis pas certain que MFB soit aussi bonne à la télé. D'abord, il faut bien avouer que MFB n'est pas France Beaudoin, ni Clodine Desrochers, ni Patricia Paquin, ni même Esther Bégin ou Sophie Thibault. Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Disons qu'elle est plus dans la catégorie de Denise Bombardier.

Mais pourquoi toute cette hargne à la limite sexiste, Paul Arcand n'est pas joli et pourtant il réussit à la télé? Oui mais je suis en rogne. Je suis en rogne parce que je suis déçu. J'aurais aimé qu'Indicatif-présent devienne ce genre d'émission-phare, un peu comme Morningside, animé pendant 15 ans par Peter Gzowski à la CBC. Et en plus, MFB a déjà une émission hebdomadaire à TQ, ce n'est pas assez?

Là on parle de Patrick Masbourian comme remplaçant pour l'été. On verra bien ce que ça va donner. Éric Salvail reste à TVA au moins.

You're my ambassador of Kwan

J'ai regardé ce matin Jerry Maguire. Bon film. Un peu cul-cul, mais c'est un chick-flick pour hommes si je peux m'exprimer ainsi. Un peu comme la WWE est un soap opera for men.

Non mais, il y a tellement d'italiques dans le précédent paragraphe, j'aurais dû l'écrire en anglais coudonc.

Mais en fouillant pour trouver la citation exacte du film, je suis tombé sur ce charmant site où l'on peut trouver plusieurs citations de film, donc celle-ci, tirée du classique Napoleon Dynamite:

Kid: What are you gonna do today, Napoleon?
Napoleon Dynamite: Whatever I feel like I wanna do, gosh!

ou bien, de The Big Lebowski:

This is not Nam, this is bowling. There are rules.

Those are good ones, don't you think? :-)

Une façon bien spéciale de gagner sa vie

"With the system that I'm manufacturing, it's a humane system of execution. If you outlaw this equipment, you're going back to the most barbaric kind of execution, like chucking people over a tree. With my equipment, it takes only 13 to 15 minutes to get rid of someone."

- David Lucas, producteur anglais d'échafauds "modernes" et partisan de l'extrême-droite britannique

à lire dans le Globe & Mail ici.

Si j'avais du temps, je bloguerais

Je suis sur des jobs (jobines?) par les temps qui courent alors ce carnet en souffre un peu mais je vais être de retour bientôt lorsque je tomberai officiellement sur le bien-être. Je blague, mais ça s'en vient, à moins que ce soit tout simplement la faillite personnelle. Rien de bien réjouissant, vous ne trouvez pas. Je blague encore. Le vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l'horizon. Et l'écho d'une chanson, que c'est beau, c'est beau la vie. À bientôt mes poussinets. Je déconne, je suis Cornemuse maintenant!

Si j'avais de l'argent, je jazzerais

Top 5 à 7 des spectacles à aller voir si ma carte de crédit n'était pas déjà pleine :-)

7. Gomez - 30 juin - Spectrum de Montréal
6. Cat Power solo - 2 juillet - Spectrum de Montréal
5. The Dears - 29 juillet - Métropolis
4. Martha Wainwright - 2 juillet - Métropolis
3. Seu Jorge - 3 juillet - Spectrum de Montréal
2. Daniel Lanois et Emmylou Harris - 6 juillet - Salle Wilfrid-Pelletier/PDA
1. Amadou et Mariam - 5 juillet - Métropolis

Bon, comment se splitter en deux le 2 juillet? Dilemme.

Na-na-na-na, Na-na-na-na, Hey-Hey-Hey

L'enflure éliminatoire et la fièvre des séries viennent tout juste de tomber hier. L'ibuprofène s'appelait Cam Ward et Cory Stillman. Bon été, les Glorieux!

ps non mais bordel Cristo, un tir hors de la surface de réparation?

Comme d'habitude

J'ai dernièrement lu: Pas si fou ces Français, des journalistes Jean-Benoît Nadeau et Julie Barlow. Assez intéressant, c'est un livre que je recommenderais à tous ceux qui s'intéresse à la France et à l'anti-américanisme. On traite de notre mère patrie sous tous ses angles, même les moins glorieux (Pétain et l'Algérie).

Je ne me souviens pas si c'est dans ce livre ou dans un article lu dernièrement mais pour mieux comprendre les sociétés française et américaine, il suffit de comparer les deux versions d'une même chanson : My Way et Comme d'habitude. Le contraste est fascinant. "The record shows, I took the blows and did it my way" vs "Mes larmes, je les cacherai, comme d'habitude". Comme si les Américains n'éprouvaient jamais de regrets.

Dans un même ordre d'idées, j'aimerais bien me taper American Vertigo de BHL mais j'ai Éloge de la richesse à lire avant, du columnist Alain Dubuc.

Tous ces livres me font réfléchir à la place du Québec en Amérique du Nord, à la place des valeurs françaises dans un monde anglo-saxon et à la place de l'argent dans nos valeurs. J'espère bien trouver le temps de mettre mes réflexions sur ce blogue un jour.

Je vous laisse avec la rhétorique de Lionel Jospin, ex-Premier ministre de France et candidat socialiste défait aux élections présidentielles de 1995 et de 2002: normalisation à la place de privatisation, réalisme de gauche au lieu de politique libérale de marché et parenthèses de rigueur en lieu de mesures budgétaires draconiennes.

Ce vocabulaire soft pourrait être emprunté par Jean Charest afin de donner un second souffle à sa réingénierie de l'État.