Lorsque je vois une mauvaise publicité à la télévision -un exemple facile me vient rapidement à l'esprit: Canadian Tire - je me dis tout le temps , non mais comment ont-ils pu laisser passer une tel merde? Et puis je me souviens de mes cours de cégep, je ne sais plus trop quelle matière, où on nous apprenait que les publicitaires créaient délibérément des mauvaises pubs parce que celles-ci restent plus longtemps dans la tête des gens.
C'est un peu à quoi la saga André Boisclair me fait penser. Avant ces ''révélations'' (de la part de qui, on s'en doute), la course au leadership du PQ n'allait nulle part dans les médias et depuis, c'est la folie furieuse. Ça ressemble à la stratégie tout azimuth Écho-vedettes / 7 jours / La Semaine, longtemps utilisée par les rusés imprésarios de nos vedettes d'ici et aussi d'ailleurs: parlez de moi en mal, parlez de moi en bien mais de grâce, parlez de moi!!!
Sans vouloir insinuer que tout ça n'est qu'un tour de passe-passe des hautes instances du PQ pour remettre en avant-scène leur course, il n'en demeure pas moins que les conséquences sont loin d'être aussi fâcheuses qu'elles en ont l'air à prime abord. Les gens au bureau parlent d'André Boisclair, de la politique en général, de la course au PQ, des responsabilités d'un ministre, de la ligne très mince entre vie privée et vie professionnelle.
Ce brassage d'opinions diverses ne peut qu'être favorable au PQ dans la mesure où le parti fera parler de lui dans le grand public, au lieu d'être relégué à la page 12 des principaux quotidiens, à part bien-sûr Le Devoir, qui ne compte généralement que 6 pages bien tassées et pour qui la stratégie référendaire immédiate est d'une importance capitale pour l'Avenir de la Nation.
2005/09/22
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