2006/05/25

En attendant le boom en Santé

" Aux États-Unis, plus un médecin soigne de patients, plus il rapporte de l'argent à l'hôpital. Au Québec, plus un médecin opère, plus il coûte cher. La philosophie de la santé au Québec est malade. Même si le ministre dit que ça s'est amélioré, ce n'est pas le cas."

- Dr.Sylvain Genest, président de l'Association québécoise de chirurgie

On peut ne pas être d'accord avec les deux dernières affirmations de M.Genest, mais je crois que la première partie de son argumentation est inattaquable. Les salle d'urgences restent fermées parce que les budgets de l'hôpital sont respectés. Ce n'est pas 25$ par consultation (et 800 millions) qui changera quoi que ce soit à notre système de santé. La rareté et la gestion de cet état est au coeur de toutes les décisions administratives du système. Quoi que l'on fasse, il n'y aura jamais assez d'argent dans notre système de santé. Sous Bourassa, le système était sous-financé même si les finances publiques permettaient une certaine latitude. Aujourd'hui, l'État québécois consacre une part de plus en plus importante de son budget à ce poste de dépense et l'argent manque encore.

La solution? Trouver un système où jusqu'à un certain point, le privé subventionnerait le public et permettrait d'offrir plus de services. Jamais les contribuables n'accepteraient cela me diriez-vous? Pas si vite, les premiers babyboomers prendront leur retraite bientôt et je ne suis pas sûr que cette masse de gens, habitués à voir la société québécoise s'adapter à eux, endurera les interminables temps et listes d'attente. Plusieurs chose changeront à ce moment-là.

1 commentaire:

Claude Pinsonneault a dit...

Laval le 26 aôut 2006


Je dis que le privé n'est pas une panacée .C'est un systeme qui a pris des année pour les francais
d'intégrer le public et le privé et encore aujourd'hui ils doivent souvent payer des suppléments importants a des cliniques privées
pour se faire soigner.
De plus je vous invite a regarder mon blog sur la santé au Québec et d'y réagir


Merci.


Claude Pinsonneault