2007/06/18

C'est aimer comme moi je t'aime

Boule Noire est mort. Georges Thurston est mort. Le cancer est venu le chercher à 55 ans. C'est jeune. C'est terrible.

Mais vous savez ce qui est plus terrible encore? Nos médias.

Si Georges Thurston avait été en santé, jamais, jamais, au grand jamais, il n'aurait bénéficié de la couverture médiatique de sa maladie, sa souffrance et sa finalement sa mort. On l'a vu à la télé, à la radio, dans nos magazines pipoles. Par voyeurisme. Pour l'argent. Pour la poursuite de la Nouvelle.

Si en santé, il avait lancé un nouvel album, je suis certain qu'aucun recherchiste n'aurait même retourné ses appels. Il aurait continué sa vie dans le no man's land de notre star système québécois.

J'aime mon public, mon public m'aime. Les médias eux, ils aiment comme ils aiment, mort ou vif.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Ambiguïté là-dessus.

Va pour le voyeurisme des médias, j'évite les nouvelles à TVA/LCN pcq je les trouve "charognards".

Mais, d'un autre côté, je me mets à la place de Boule Noir, ça devait lui faire plaisir cette attention et ça vaut mieux que de finir ses jours "tu seul comme un bas sale".

;-)

Anonyme a dit...

c'était bien moi

Surprise.

Le_Polyiste a dit...

tu n'as pas tort Surprise. Le pire aurait été qu'il meure dans l'indifférence totale sauf que les médias ont proposé un jeu et il a embarqué alors que s'il avait été en santé, il aurait proposé le jeu de la promotion de son album et les médias n'auraient pas embarqué.

ps quand t'es tu seul comme un bas sale, t'es tu seul en ta.. car habituellement, les bas viennent par paire. Trève de philosophie.