Ensemble, c'est moi

Je suis en train de lire ''Ensemble, c'est tout'' d'Anna Gavalda. Bon, après 50 pages, ça semble être de la chick lit mais j'aime ça quand même (quel commentaire rétrograde!). Ça se lit bien, c'est rapide, court, rythmé.

Ce que j'avais lu avant par contre, ''Veston rose et souliers verts'', non, ''Veston rose et string noir'', non, ''Veston noir et soutien-gorge rose'', c'est le bon, c'est plus lourd même si définitivement, ce roman de Rafaëlle Germain est un pur cas de chick lit québécoise. Plus lourd dans le sens de ''plein de dialogues qui font figure d'action, un peu à la manière d'une série télévisée'', carrière qu'a épousé récemment l'auteure suite à son départ de La Presse.

Ce n'est pas que ''Veston noir et soutien-gorge rose'' soit un mauvais roman, au contraire, ça se lit bien. C'est juste que c'est tellement centré sur la vie intra-personnelle des personnages principaux, l'héroïne évidemment, que je ne suis pas tellement à ce stade dans ma vie. C'est la dictature du Je-me-moi. Je ne sais pas si je serais capable d'être un célibataire urbain comme dans le roman. Pas que je suis si altruiste quand même mais en tout cas.

Un dernier mot sur Antoine. Je comprend que les auteures couchent leurs fantasmes sur papier mais il y a des limites. Beau, craquant, savant parler aux femmes, riche, intelligent, cultivé, sexy, fashion, j'en passe. Et Simon, même chose mais faisant la cuisine EN PLUS. Ces personnages trop parfaits n'existent pas mesdames. Si vous avez lu l'un des deux derniers romans de Guillaume Vigneault je ne me souviens plus lequel, c'est la même chose pour le personnage principal. Trop trop.

Quand j'écrirai un roman, mes personnages seront soit bourrés de défaut ou bourrés de silicone. Je serai le nouveau San Antonio. Je blague.