2005/11/10

Chronique ce-que

Ce que je lis: Je suis un peu gêné de ce que je lis présentement. C'est mon petit côté Chicken broth for the soul. Je suis en train de lire ''Ils ont osé!: 40 exploits incroyables'' qui parle de courage et d'audace. C'est un-peu-pas-mal bonbon mais ça se lit bien et étant donné que ce sont 40 chapitres séparés, je peux sauter ce qui est moins intéressant. D'habitude c'est le contraire non, on saute que ce qui est intéressant? De plus, c'est un livre de la bibliotèque. Est-ce que je suis en train de me justifier? Je vais me taper Houellebecq ou Les Mémoires d'Hadrien après, en guise de mortification pour me purifier de mes péchés.
Parlant de cilice mortificatif, j'avais auparavant traversé diagonalement''Les secrets du code Da Vinci'' de Dan Burstein, une collection de textes journalistiques et d'articles scientifiques (quelquefois pseudo-scientifique) ayant pour objet d'analyser le best-seller The Da Vinci Code de Dan Brown. C'est quand même assez intéressant et ça donne le goût d'aller fureter sur le Web à la recherche de pistes. By the way, avez-vous vu la bande-annonce du film?
Je me suis envoyé aussi Le Parfum de Patrick Süskind. C'est tout un roman. Une histoire moyenâgeuse où se mêlent alchimie, religion, géographie et histoire et un roman policier à la fois. Alors que l'histoire débute lentement, la fin inattendue déboule comme un crescendo. Durant la lecture de certains passages, on respire l'histoire de Grenouille, le personnage principal qui nous est à la fois répugnant et sympatique.
Juste auparavant, j'ai terminé sur les chapeaux de roues Until I Find You de John Irving. Un se ses meilleurs romans. Et un roman à relire car la fin explique le début.
Alors, Houellebecq ou Yourcenar? Bof, la purification attendra, je m'enfile un bon Vargas avant de continuer ma quête du St-Graal littéraire...

Ce que j'écoute: C'est assez hétéroclite depuis mon dernier Si j'avais un IPOD, ça changerait ma vie. Comment oublier Emmenez-moi de Aznavour quand on a vu C.R.A.Z.Y.? Quelques chansons de la bande sonore de Slap Shot, Get right back where we started from de Maxim Nightingale ou You make me feel like dancing de Leo Sayers. Par contre, incapable de trouver A little bit south of Saskatoon. Et avec le film Podium: Cette année-là et Alexandrie, Alexandra de l'ineffable Claude François. Évidemment, Ma Préférence de Julien Clerc aussi. Non mais ne vous inquiètez pas, le polyiste n'est pas complètement devenu quétaine: Z de My Morning Jacket dont les excellentes Wordless Chorus, It Beats for you et Gideon. Et je redécouvre Neil Young avec trois excellents albums: Prairie Wind, Mirror Ball (acheté) et Sleeps with Angels (acheté).

Ce que j'ai vu: Kingdom of Heaven (##1/2): dans la foulée du Code Da Vinci sauf que des batailles sans ogres ou gobelins, ça devient moins intéressant. Dans la lignée de Jarhead (pas vu), le bon vieux
Full Metal Jacket de Kubrick (####1/2). Transposez l'Irak sur le Vietnam, changer the suck par the shithole et ce film est encore d'actualité. Je ne me souvenais pas de tout ce que le sergent disait aux recrues dans la deuxième scène du film sauf que c'est tellement épouvantable que c'est presque comique.
Plus léger, le film français Podium(###) à propos de l'histoire d'un sosie professionnel du chanteur populaire Claude François. J'ai bien aimé. Ma blonde aussi, elle a pleuré deux fois.
Finalement, dans la catégorie World beat, The Motorcycle Diaries (###1/2). C'est l'épopée (fictive?) de deux médecins, dont Ernesto Guevara, célèbre icône révolutionnaire (publicitaire?) qui mêne les protagonistes aux quatre coins de l'Amérique Latine. Évidemment, le Che ne reste pas insensible aux inégalités entre les pauvres et les très riches, les hispanophones et les indigènes. Je ne regarderai plus mon chandail du Che de la même façon.

Ce que je consulte: Woxy.com, the future of rock, Danbrown.com, l'auteur de The Da Vinci Code,

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